La Nouvelle-Calédonie détient entre 20 % et 30 % des réserves mondiales de nickel. Découvert au XIXe siècle sur la Grande Terre, ce minerai, très politique, assure un quart des emplois directs et indirects. Mais la filière est menacée sur un marché instable, comme l’explique le journaliste Alain Jeannin, qui travaille sur le dossier nickel, notamment calédonien, depuis une vingtaine d’années. Usine de la SLN, Doniambo @ AJ L’intersyndicale de la SLN lançait mercredi un SOS :« Les fours de Doniambo, par un manque de minerai...vont être irrémédiablement endommagés et arrêter définitivement de fonctionner » ? C’est sans doute la pire situation qu’ait connu l’usine de nickel de la SLN, depuis sa création dans les années 1880, c’est dire. Le site industriel disposerait encore d’une quinzaine de jours de minerai, la puissance des fours a été réduite au minimum pour tenir, en espérant recevoir une cargaison. Sans minerai, les fours seraient condamnés, éteins définitivement. Les métallurgist