Le caporal-chef qui déstabilise la défense belge

 

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L’armée, en Belgique, vit depuis quelques jours des moments difficiles. Ce constat est directement établi par son chef, l’amiral Michel Hofman. Et ce, à la suite de la cavale d’un militaire d’extrême-droite, soupçonné par les autorités de « tentative d’assassinat et de possession illégale d’armes dans un contexte terroriste. » Celui-ci, le caporal-chef Jürgen Conings, membre de la police militaire, est recherché depuis lundi soir alors qu’il aurait menacé de s’en prendre aux symboles de l’Etat, à des personnalités dont un virologue, ainsi qu’à une mosquée. Ce militaire de 46 ans aurait emporté avec lui un ou plusieurs pistolet(s) mitrailleur(s) Herstal ainsi que des armes anti-char de type Law. Reste à comprendre comment cet ancien instructeur a pu obtenir de telles armes ? Le profil de Conings était connu et figurait, explique la presse d’Outre-Quiévrain, sur les listes de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (en matière de terrorisme et d’extrémisme). Autre question : comment a-t-il pu rester dans l’armée ? Le service de renseignement militaire (SGRS) et son manque de moyens supposés (sources et ressources) sont également pointés du doigt. L’affaire est au fil des heures devenue politique d’autant que le caporal-chef n’a toujours pas été retrouvé par les 400 policiers et militaires qui le recherchent dans la province du Limbourg. « Ce qui se passe actuellement est fondamentalement contraire aux valeurs que nous défendons et diffusons en tant que membres du personnel de la Défense, militaires et civils, et au serment que nous avons prêté » vient d’expliquer l’amiral Hofman dans un message envoyé à tous les employés de son département.

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