Les exercices de prestige de l’armée russe ne sont plus ce qu’ils étaient
Zapad 2025 (Ouest 2025) l’exercice militaire russo-biélorusse a débuté hier près d’une ville située à l’est de Minsk ont annoncé les autorités de Biélorussie. 48h heures après qu'une vingtaine de drones russes ait violé l’espace aérien polonais.
Zapad devrait se poursuivre jusqu’au 16 septembre. « Au centre de ces exercices se trouve le couloir de Suwalki, un lien terrestre vital entre le Bélarus et Kaliningrad, mais aussi entre la Pologne et les pays baltes, point sensible pour l’OTAN » explique, ce matin, le journaliste français Paul Gogo dans sa Lettre de Russie.
Affaiblissement structurel
Il y a quelques mois, 150 000 militaires étaient annoncés. Il semblerait que sur le terrain, le volume de Zapad 2025 ne dépasse pas 15 000, selon plusieurs sources. Difficile en effet pour Moscou de mener concomitamment « l’opération spéciale » en Ukraine et une communication de puissance. « Notez, précise un militaire dont le pays est membre de l’OTAN, qu’en 2023 le même exercice a été annulé. Que cet été l’exercice naval "Tempête de juillet" avait été présenté comme alignant 1560 navires et 15 000 personnels. Or, un quart des moyens annoncés ont seulement été engagés. C’est dans lignée d’un autre exercice naval "Okean 24" qui, l’année dernière, devait rassembler 490 navires et 90 000 soldats. Finalement 10% des moyens étaient là… »
Réalité opérationnelle
Ajoutons l’annulation de la parade navale de Saint-Pétersbourg le 27 juillet dernier par crainte, explique-t-on dans les chancelleries, d’un raid de drones ukrainiens.
Une armée russe contrainte de réduire ou de différer ses manoeuvres de prestige, mais le commandant en chef des forces armées ukrainiennes a prévenu que sous couvert de ces exercices, des « groupements offensifs biélorusses pourraient être formés secrètement. »
Affaiblissement structurel
Il y a quelques mois, 150 000 militaires étaient annoncés. Il semblerait que sur le terrain, le volume de Zapad 2025 ne dépasse pas 15 000, selon plusieurs sources. Difficile en effet pour Moscou de mener concomitamment « l’opération spéciale » en Ukraine et une communication de puissance. « Notez, précise un militaire dont le pays est membre de l’OTAN, qu’en 2023 le même exercice a été annulé. Que cet été l’exercice naval "Tempête de juillet" avait été présenté comme alignant 1560 navires et 15 000 personnels. Or, un quart des moyens annoncés ont seulement été engagés. C’est dans lignée d’un autre exercice naval "Okean 24" qui, l’année dernière, devait rassembler 490 navires et 90 000 soldats. Finalement 10% des moyens étaient là… »
Réalité opérationnelle
Ajoutons l’annulation de la parade navale de Saint-Pétersbourg le 27 juillet dernier par crainte, explique-t-on dans les chancelleries, d’un raid de drones ukrainiens.
Une armée russe contrainte de réduire ou de différer ses manoeuvres de prestige, mais le commandant en chef des forces armées ukrainiennes a prévenu que sous couvert de ces exercices, des « groupements offensifs biélorusses pourraient être formés secrètement. »
Photo : 2019, manoeuvres militaires dans l'Oural russe observées par Vladimir Poutine, @Alexey Nikolsky/Kremlin.