Au secours, pionniers de la Légion !

 


La Légion étrangère va-t-elle enregistrer un afflux de futurs anciens militaires américains ? Le scénario prête évidemment à sourire mais…Mais depuis qu’il y a quelques heures le secrétaire à la défense américain (il serait plus juste de parler de secrétaire à la Guerre, le Pentagone ayant été rebaptisé) a exigé que les militaires soient désormais rasés de près... Donc exit les barbes, brunes, blondes et blanches, soignées, romantiques, vénérables, les pilosités abondantes ou taillées... Justification de l’ancien animateur de Fox News : « Nous sommes devenus le ministère du "woke", mais plus maintenant ». Au secours, pionniers de la Légion !

Ainsi que le ventre
Précisant également aux militaires qu’il faudrait désormais éviter d’afficher un petit bedon. Etait en particulier visé, l’auditoire. Des mesures propres à tourner le dos « à des décennies de déclin » a martelé Donald Trump également présent. Pour motiver ses troupes, il y a certainement d’autres arguments à utiliser. Croit-il ce qu’il dit ?
La scène s’est déroulée à Quantico, en Virginie. L’ensemble des généraux et amiraux étaient convoqués (en matière de sécurité, on peut mieux faire) pour écouter les soliloques de Donald Trump et de Pete Hegseth. Ils n’ont pas été déçus par ces orientations décalées.

Une guerre de l’intérieur

Si face aux différents responsables militaires (environ 800), la tradition est que leur chef suprême n’entre pas dans les entrelacs politiques, le 47e président des Etats-Unis a utilisé le contrepied : « Les villes gérées par les démocrates de la gauche radicale (...) San Francisco, Chicago, New York, Los Angeles sont des endroits dangereux. Et nous allons les remettre en ordre une par une et ce sera quelque chose de très important pour certaines personnes dans cette salle. C'est aussi une guerre. C'est une guerre de l'intérieur », a répété M. Trump, dans une intervention jugée « décousue, confuse voire incohérente » par beaucoup de journalistes présents. « Rien sur la place de l’intelligence artificielle dans les armées, les robots de combat, la militarisation de l’espace. Tout, par contre, sur ce qui est devenu central : la guerre culturelle, le retour supposé de "l’esprit guerrier" grâce à la fin de règles d’engagement stupides » écrit ce matin l’un des correspondants du Monde aux USA.
Précisons que le président américain avait martialement expliqué à son auditoire : « Si vous n'aimez pas ce que je dis, vous pouvez quitter la salle – et dire au revoir à votre grade, à votre avenir... ».

Photo : DR

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