Les îles Matthew et Hunter françaises ? Suite

Le 10 mai dernier, je posais la question. Anecdotique, considéreront beaucoup. Juste. Mais si David (Vanuatu) ne menace pas Goliath (la France), autant résoudre le différend. Situés entre le sud de Vanuatu et le groupe des îles Loyauté (nord-est) de la Nouvelle-Calédonie, les îlots inhabités Matthew et Hunter sont revendiquées à la fois par Paris et par Port-Vila depuis l'’indépendance de Vanuatu (ex-condominium franco-britannique), en juillet 1980. Ce différend pourrait faire l’'objet d’un arbitrage de l’ONU,confirme le gouvernement de Nouvelle -Calédonie. Où le Premier ministre de Vanuatu, Sato Kilman, sur le chemin de retour d’un sommet Japon-Océanie, a notamment rencontré le président du gouvernement local, Harold Martin et haut-commissaire de la République, Albert Dupuy. Ceux-ci estiment que la proposition faite en avril dernier par l'ex-chef de la diplomatie française, de faire trancher la question par une commission d’'experts placée sous l’égide des Nations unies, «semble avoir retenu toute l'’attention du Premier ministre (Kilman) ».
Les minuscules îlots Matthew et Hunter représentent surtout un intérêt en matière de délimitation des eaux territoriales, permettant d’'ajouter un périmètre de quelque deux cent miles autour d’elles, pour la puissante reconnue souveraine. Jusqu'ici, les cartes maritimes officielles de Vanuatu et de Nouvelle-Calédonie font chacune figurer ces îles dans leurs eaux.
Ces dernières années, plusieurs incidents maritimes, impliquant l’'arraisonnement de bateaux de pêche réputés en infraction par la France, ont eu lieu. (En collaboration  avec Flash d’Océanie, http://newspad-pacific.info/).

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