Commission du Livre blanc : c'est Jean-Marie Guéhenno
C’est ce diplomate de soixante deux ans qui présidera la
commission du Livre blanc de la défense. Si le nom de Jean-Marie Guéhenno n’était guère cité jusqu’ici
(voir post du 12 juillet), cet ancien secrétaire général adjoint de l’ONU en
charge des opérations de maintien de la paix possède toutes les compétences
requises.
Photo ONU |
La commission du Livre blanc devrait être composée d’une
quarantaine de personnalités, parmi lesquelles les experts des forces armées et de la sécurité, des responsables des
ministères de la défense, de l’intérieur,des affaires étrangères, de l'économie et des finances, du redressement productif et des outre-mer. Des parlementaires ainsi que des personnalités européennes (Allemagne et Royaume-Uni) devraient participer
cette commission. ainsi que "des spécialistes reconnus dans ces domaines et des représentants de la société civile et du monde industriel".
Le président de la République insiste, dans la lettre de mission adressée à JM Guéhenno, sur quatre points :
- la cohérence à rétablir entre les missions, le format et les équipements des armées préservant aussi, dans la durée, la disponibilité des matériels et l'entraînement et l'activité des forces.
- La priorité à accorder aux capacités qui assurent à notre pays une liberté d'appréciation, de décision, et d'action en particulier dans les domaines-clés tels que le renseignement et les capacités d'action spécialisées, lui permettant d'agir seul si nécessaire, ou en coalition, en prenant en compte les partenariats possibles tant opérationnels que capacitaires au titre de la construction européenne en matière de défense et la nécessité de les développer.
- Les enjeux de notre politique industrielle et de recherche afin d'assurer le maintien des compétences scientifiques, technologiques, indispensables à l'autonomie stratégique et à notre souveraineté dans un cadre national mais aussi, autant que possible, européen.
- Les questions relatives au recrutement, à la formation et à la gestion des ressources humaines nécessaires à la défense et à la sécurité nationale, comme au respect des droits des personnels, à la prise en compte de la spécificité de leur métier et à leur lien avec la nation.
Ce livre blanc devra pouvoir être approuvé en conseil de défense et de sécurité nationale, début 2013 alors que s'ouvriront les travaux préparatoires de la future loi de programmation militaire...Le temps presse !
Le président de la République insiste, dans la lettre de mission adressée à JM Guéhenno, sur quatre points :
- la cohérence à rétablir entre les missions, le format et les équipements des armées préservant aussi, dans la durée, la disponibilité des matériels et l'entraînement et l'activité des forces.
- La priorité à accorder aux capacités qui assurent à notre pays une liberté d'appréciation, de décision, et d'action en particulier dans les domaines-clés tels que le renseignement et les capacités d'action spécialisées, lui permettant d'agir seul si nécessaire, ou en coalition, en prenant en compte les partenariats possibles tant opérationnels que capacitaires au titre de la construction européenne en matière de défense et la nécessité de les développer.
- Les enjeux de notre politique industrielle et de recherche afin d'assurer le maintien des compétences scientifiques, technologiques, indispensables à l'autonomie stratégique et à notre souveraineté dans un cadre national mais aussi, autant que possible, européen.
- Les questions relatives au recrutement, à la formation et à la gestion des ressources humaines nécessaires à la défense et à la sécurité nationale, comme au respect des droits des personnels, à la prise en compte de la spécificité de leur métier et à leur lien avec la nation.
Ce livre blanc devra pouvoir être approuvé en conseil de défense et de sécurité nationale, début 2013 alors que s'ouvriront les travaux préparatoires de la future loi de programmation militaire...Le temps presse !