Livre blanc, les questions concernant la composition de la commission
Le décret portant constitution de la Commission du livre blanc de la défense et de la sécurité nationale a été publié, ce matin, par le Journal officiel (2012-913), alors que sa première réunion a eu lieu, hier après-midi, à Paris. Selon nos informations, tous les participants n'ont pu être présents, certains ne sachant pas encore qu'ils étaient désignés. C'est notamment le cas des sénateurs.
L'examen de la liste des personnalités choisies semble afficher une volonté de trancher avec l'exercice 2007-08. La représentation des militaires l'atteste : CEMA, major-général des armées, CEMs (alors que lors du précédent exercice, seul le chef d'état-major des armées était présent). Choix qui devrait, incontestablement, influer sur la tonalité générale des débats. Autre élément, la représentation du ministère de l'intérieur. Voici l'explication fournie par un expert proche de l'Elysée : "le ministère de l'intérieur n'est pas, cette fois, représentée par des hauts-fonctionnaires politique mais par des directeurs es-qualité" ( DGPN, DGGN, Sécurité civile).
La question de la représentation du monde du renseignement mérite commentaire. Le coordinateur national, le directeur général de la DGSE, celui de la DCRI sont désignés. En revanche, ni la DPSD, ni la DRM ne sont représentées. Quelle explication donner à ce partage ? Considére-t-on dès lors qu'il y existe deux "gros" services et "qu'on se passera très bien des autres" comme l'affirme un spécialiste . "C'est curieux pour un livre blanc de la défense, puisque ni la DGSE, ni la DCRI ne sont des services réellement de défense". C'est surtout d'autant plus étonnant lorsqu'on sait que le groupe de travail n° 3 travaillera spécifiquement sur la question du renseignement. Et que dans le milieu beaucoup s'accordent à reconnaître que la DPSD a fait un travail considérable sur les théâtres d'opérations extérieures cette dernière décennie et que la DRM est, dans le même temps, considérablement montée en puissance.
Enfin, quelques personnalités qualifiées ont été nommées. Un Britannique ( Peter Ricketts, ambassadeur de GB à Paris) et un Allemand ( Wolfgang Ischinger, président de la Conférence de Munich pour les politiques de sécurité). Sans surprise, on retrouve parmi les personnalités qualifiées, M. Louis Gautier, conseiller maître à la Cour des comptes , François Heisbourg, conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique, Philippe Lamy, inspecteur général de la ville de Paris, Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique.
L'examen de la liste des personnalités choisies semble afficher une volonté de trancher avec l'exercice 2007-08. La représentation des militaires l'atteste : CEMA, major-général des armées, CEMs (alors que lors du précédent exercice, seul le chef d'état-major des armées était présent). Choix qui devrait, incontestablement, influer sur la tonalité générale des débats. Autre élément, la représentation du ministère de l'intérieur. Voici l'explication fournie par un expert proche de l'Elysée : "le ministère de l'intérieur n'est pas, cette fois, représentée par des hauts-fonctionnaires politique mais par des directeurs es-qualité" ( DGPN, DGGN, Sécurité civile).
La question de la représentation du monde du renseignement mérite commentaire. Le coordinateur national, le directeur général de la DGSE, celui de la DCRI sont désignés. En revanche, ni la DPSD, ni la DRM ne sont représentées. Quelle explication donner à ce partage ? Considére-t-on dès lors qu'il y existe deux "gros" services et "qu'on se passera très bien des autres" comme l'affirme un spécialiste . "C'est curieux pour un livre blanc de la défense, puisque ni la DGSE, ni la DCRI ne sont des services réellement de défense". C'est surtout d'autant plus étonnant lorsqu'on sait que le groupe de travail n° 3 travaillera spécifiquement sur la question du renseignement. Et que dans le milieu beaucoup s'accordent à reconnaître que la DPSD a fait un travail considérable sur les théâtres d'opérations extérieures cette dernière décennie et que la DRM est, dans le même temps, considérablement montée en puissance.
Enfin, quelques personnalités qualifiées ont été nommées. Un Britannique ( Peter Ricketts, ambassadeur de GB à Paris) et un Allemand ( Wolfgang Ischinger, président de la Conférence de Munich pour les politiques de sécurité). Sans surprise, on retrouve parmi les personnalités qualifiées, M. Louis Gautier, conseiller maître à la Cour des comptes , François Heisbourg, conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique, Philippe Lamy, inspecteur général de la ville de Paris, Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique.
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