RIMPAC 2012
25 000 militaires
de 22 pays participent à RIMPAC (Exercise
Rim of the Pacific), gigantesque
exercice naval coordonné par les forces américaines, qui se déroule au large Pearl Harbor (Hawaï, Pacifique). Sont déployés, quarante
vaisseaux, six sous-marins, plus de deux cents avions…
Thème de ces 23èmes manœuvres internationales : la pratique de l’interopérabilité entre forces riveraines du Pacifique. Les pays participant à cet exercice qui se terminera début août sont outre les États-Unis, l’Australie, le Canada, le Chili, la Colombie, la France, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, le Mexique, la Malaisie, les Pays-Bas, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, les Philippines, la Russie, Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande, Tonga et le Royaume-Uni. La Royale déploie sa frégate Prairial (avec un hélicoptère embarqué) venue de Papeete (Polynésie). Celle-ci a, en début de semaine, commencé par des manœuvres conjointes et des exercices de communication codées inter-vaisseaux avec le bâtiment américain USS GARY (FFG-51).
La Nouvelle-Zélande renoue cette année avec ces manœuvres, après vingt huit années d’absence, dans un climat de réchauffement marqué par la signature récente d’un nouvel accord de défense entre Wellington et Washington. La contribution néo-zélandaise est de deux bâtiments (les HMNZS Te Kaha et HMNZS Endeavour), environ 350 soldats (dont ceux du bataillon de son premier régiment d’infanterie), d’une unité de plongeurs et d’un avion d’observation P-3K Orion. Au plan des premières participations : celle des îles Tonga, qui envoient un détachement d’une trentaine d’hommes, et de la Russie avec le destroyer Admiral Panteleyev, le pétrolier Boris Butoma et le « sauveteur » Foty Krylov.
Pacific Partnership
Juste avant cet exercice RIMPAC 2012, un autre, lui aussi coordonné par les États-Unis, a pris fin, il y a quelques jours, dans le Pacifique : il s’agissait de Pacific Partnership qui a porté cette année un accent tout particulier sur l’Asie du Sud-est, la Micronésie, l’Indonésie et les Philippines. Selon les informations fournies par l’armée américaine, il s’agit (depuis sa création il y a sept ans) de « renforcer les partenariats régionaux et une capacité collective à répondre aux catastrophes naturelles et aux crises », en mode humanitaire civil et militaire.
La France était présente, de même que l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni, le Japon, la Malaisie, le Pérou, les Pays-Bas et les États-Unis, ainsi que des organisations non gouvernementales (Grins, Latter Day Saints Charities, Project Handclasp, Project Hope, World Vets). Présentes aussi, des universités (école d’infirmières de l’Université d’Hawaii, l’Université de Californie de San Diego).
Pacific Partnership est né après le tsunami du 26 décembre 2004. L'an dernier cet exercice avait été centré sur les îles du Pacifique Sud-ouest, dans le cadre de « l’année du Pacifique » voulue par l’administration Obama afin de marquer un retour visible des États-Unis dans cette région du monde. La clé de voûte du volet sanitaire de cette édition 2012 a été l’hôpital militaire flottant USNS Mercy, qui a sillonné l’Indonésie, les Philippines, le Vietnam et le Cambodge. (En collaboration avec Flash d’Océanie, http://newspad-pacific.info/).
Thème de ces 23èmes manœuvres internationales : la pratique de l’interopérabilité entre forces riveraines du Pacifique. Les pays participant à cet exercice qui se terminera début août sont outre les États-Unis, l’Australie, le Canada, le Chili, la Colombie, la France, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, le Mexique, la Malaisie, les Pays-Bas, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, les Philippines, la Russie, Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande, Tonga et le Royaume-Uni. La Royale déploie sa frégate Prairial (avec un hélicoptère embarqué) venue de Papeete (Polynésie). Celle-ci a, en début de semaine, commencé par des manœuvres conjointes et des exercices de communication codées inter-vaisseaux avec le bâtiment américain USS GARY (FFG-51).
La Nouvelle-Zélande renoue cette année avec ces manœuvres, après vingt huit années d’absence, dans un climat de réchauffement marqué par la signature récente d’un nouvel accord de défense entre Wellington et Washington. La contribution néo-zélandaise est de deux bâtiments (les HMNZS Te Kaha et HMNZS Endeavour), environ 350 soldats (dont ceux du bataillon de son premier régiment d’infanterie), d’une unité de plongeurs et d’un avion d’observation P-3K Orion. Au plan des premières participations : celle des îles Tonga, qui envoient un détachement d’une trentaine d’hommes, et de la Russie avec le destroyer Admiral Panteleyev, le pétrolier Boris Butoma et le « sauveteur » Foty Krylov.
Pacific Partnership
Juste avant cet exercice RIMPAC 2012, un autre, lui aussi coordonné par les États-Unis, a pris fin, il y a quelques jours, dans le Pacifique : il s’agissait de Pacific Partnership qui a porté cette année un accent tout particulier sur l’Asie du Sud-est, la Micronésie, l’Indonésie et les Philippines. Selon les informations fournies par l’armée américaine, il s’agit (depuis sa création il y a sept ans) de « renforcer les partenariats régionaux et une capacité collective à répondre aux catastrophes naturelles et aux crises », en mode humanitaire civil et militaire.
La France était présente, de même que l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni, le Japon, la Malaisie, le Pérou, les Pays-Bas et les États-Unis, ainsi que des organisations non gouvernementales (Grins, Latter Day Saints Charities, Project Handclasp, Project Hope, World Vets). Présentes aussi, des universités (école d’infirmières de l’Université d’Hawaii, l’Université de Californie de San Diego).
Pacific Partnership est né après le tsunami du 26 décembre 2004. L'an dernier cet exercice avait été centré sur les îles du Pacifique Sud-ouest, dans le cadre de « l’année du Pacifique » voulue par l’administration Obama afin de marquer un retour visible des États-Unis dans cette région du monde. La clé de voûte du volet sanitaire de cette édition 2012 a été l’hôpital militaire flottant USNS Mercy, qui a sillonné l’Indonésie, les Philippines, le Vietnam et le Cambodge. (En collaboration avec Flash d’Océanie, http://newspad-pacific.info/).