Assassinat en Alsace d’un opposant au régime Aliev
Alors que se déroulait à Bakou, l’assemblée générale de l’Association internationale des procureurs, Vidadi Isgandarli, un ancien procureur azerbaïdjanais, était assassiné à Mulhouse. Le sexagénaire a reçu, dimanche, une quinzaine de coups de couteau et est décédé, hier, de ses blessures,
Opposant au pouvoir à BakouProcureur en Azerbaïdjan jusqu’au début du siècle, la victime s’est ensuite consacrée à la défense des droits humains. Arrêté en 2011 alors qu’il manifestait contre le régime Aliev, M. Isgandarli est alors condamné à trois ans de détention. Relâché au milieu de sa peine, à la suite d’une amnistie, il poursuit alors ses activités avant d’émigrer en France. Où il bénéficie, en 2017, d’un visa humanitaire délivré aux personnes dont la vie est menacée. Sur son blog et dans ses vidéos diffusées sur YouTube, l’ancien magistrat critiquait régulièrement le régime d’Ilham Aliev.
Le donneur d’ordre
Le dictateur de Bakou qui reproche à la France son manque de démocratie et qui instrumentalise la situation en Nouvelle-Calédonie, a-t-il ordonné l’élimination de cet opposant ? Un autre réfugié azerbaïdjanais qui a échappé à une tentative d’élimination à Nantes, il y a trois ans, le pense. Et met en avant le même mode opératoire.
Ces derniers mois d’autres opposants au régime de Bakou ont été tués en Turquie, en Belgique et en Géorgie.
Le dictateur de Bakou qui reproche à la France son manque de démocratie et qui instrumentalise la situation en Nouvelle-Calédonie, a-t-il ordonné l’élimination de cet opposant ? Un autre réfugié azerbaïdjanais qui a échappé à une tentative d’élimination à Nantes, il y a trois ans, le pense. Et met en avant le même mode opératoire.
Ces derniers mois d’autres opposants au régime de Bakou ont été tués en Turquie, en Belgique et en Géorgie.
Photo : Facebook