Bloody monday
Dies irae. Jour de colère...lundi sanglant. Hier matin, « le
tueur à scooter» a abattu un enseignant devant une école juive de
Toulouse. Il a anéanti la famille en tuant ses deux enfants, âgés de trois et
cinq ans. Puis il a poursuivi dans la cour une fillette de huit ans, l'a
rattrapé et abattu d’une balle dans la tête. Blessant ensuite un adolescent de
17 ans.
Dans cette même ville, cet homme "qui porterait une caméra autour du cou" avait tué le 11 mars, le maréchal des logis
Imad ben Ziaten, sous-officier du 1er régiment du train
parachutiste. Quatre jours plus tard, à Montauban, trois parachutistes du 17ème
régiment du génie parachutiste, Mohamed Legouad, Abel Chennouf et Loïc Liber
sont ses victimes. Les deux premiers sont immédiatement abattus et achevés pour
l’un d’eux. Le dernier parachutiste est toujours entre la vie et la mort. Qui
est cet assassin ? Vigipirate écarlate, jamais actionné en France, est
déclenché en Midi-Pyrénées. La campagne électorale est en veille.
Pendant ce temps, la tombe d’un soldat tué en Afghanistan le 11
juillet dernier, était pillée à Villers-Carbonnel, dans la Somme.
Ailleurs aussi.Cinq attentats à la bombe ont été commis dans la province
irakienne de Diyala, de violents combats se déroulent à Damas... Ce lundi soir,
en France, à la télévision, il y avait le choix entre un film sur la Seconde Guerre mondiale, une histoire du
terrorisme et de multiples séries criminelles. Mais hier les larmes n'étaient pas feintes !