Toulouse/Montauban : le parquet lie les deux affaires
Au lendemain du double homicide de Montauban, le parquet de Toulouse a officiellement relié cette affaire avec celle du meurtre (assassinat ?) d'un autre parachutiste, dimanche, dans la ville rose. C'est en effet la même arme, un 11,43, qui a servi à abattre le sergent-chef (30 ans) du 1er régiment du train parachutiste (Francazal) puis trois militaires (24, 26, 28 ans) du 17ème régiment du génie parachutiste (Montauban). Si hier, deux sont morts immédiatement, le troisième est grièvement blessé.
L'enquête laisse apparaitre des "similitudes troublantes" dans les deux affaires. Les trois parachutistes tués sont d'origines maghrébine, le mode opératoire est le même (un homme portant un casque de moto qui s'approche de ses victimes) et donc, une arme de même calibre.
Les autres régiments de la 11ème brigade parachutiste (BP) ont été appelés par l'état-major à respecter des consignes de vigilance. Il leur a été notamment demandé de ne pas sortir en tenue.