Journalistes français en Syrie (précisions)
Y-avait-il des agents de la DCRI présents à Homs, comme l'affirmait le quotidien Le Monde, dans l'hypothèse où les journalistes blessés à Baba Amr auraient pu être évacués par la Croix Rouge ? " En aucun cas ! " affirme une source proche du dossier. Deux hypothèses étaient étudiées par les autorités (cellule diplomatique de l'Elysée,
cabinet d'Alain Juppé, cellule de crise du quai d'Orsay, ambassades de France à Damas et Beyrouth ) : l'évacuation par Damas via la Croix rouge ou par le Liban. François
Fillon avait sollicité Vladimir Poutine afin qu'il obtienne
des Syriens un cessez-le-feu afin de pouvoir procéder à leur sortie.
"Nous pensons que les Russes sont effectivement intervenus mais sans
obtenir satisfaction", estime ce contact.
De fait, c'est la seconde solution qui a été activée avec beaucoup de difficultés. Ce sont bien les rebelles, comme l'a raconté le photographe William Daniels, qui ont conduit l'opération de bout en bout. Une fois sur le territoire libanais ce dernier et Edith Bouvier ont été pris en charge par des diplomates qui étaient en contact avec le réseau de passeurs et des membres du détachement de sécurité de l'ambassade de France. La progression du convoi vers Beyrouth a été rendue difficile par les conditions atmosphériques. La décision de s'arrêter a même failli être prise.
De fait, c'est la seconde solution qui a été activée avec beaucoup de difficultés. Ce sont bien les rebelles, comme l'a raconté le photographe William Daniels, qui ont conduit l'opération de bout en bout. Une fois sur le territoire libanais ce dernier et Edith Bouvier ont été pris en charge par des diplomates qui étaient en contact avec le réseau de passeurs et des membres du détachement de sécurité de l'ambassade de France. La progression du convoi vers Beyrouth a été rendue difficile par les conditions atmosphériques. La décision de s'arrêter a même failli être prise.