Ouvéa et les regards sélectifs
Dans le regard que beaucoup portent sur cette affaire, celle-ci se résume à sa conclusion et à son lourd bilan. Mais il ne faut surtout pas dissocier l'attaque de la gendarmerie, le 22 avril où deux gendarmes, sont abattus alors qu'ils étaient sans arme.
J’ai toujours eu le sentiment que cet épisode sanglant
mettait mal à l’aise. Comme si on voulait l’oublier et ne retenir que la fin de
l’histoire. Et ce, depuis la visite de la mission du dialogue à Ouvéa (mai 88),
qui, si elle s’était recueillie devant le tombeau des Mélanésiens abattus lors
et après l’assaut, n’avait pas prévu le même type d’hommage pour les quatre
gendarmes. Une visite de la gendarmerie fut finalement réalisée à la dernière minute.