Ainsi va le monde !

  Le 25 juin dernier, les autorités ont annoncé bloquer sur le territoire russe la diffusion de 81 médias européens, dont  l'AFP, Le Monde, Radio France ou Libération . Selon Moscou, cette décision a été prise en représailles à l’interdiction par l’Union Européenne de quatre médias d’Etat russes. En mai dernier, l'UE avait, en effet, décidé d'interdire les chaînes  Voice of Europe, RIA Novosti, Izvestia et Rossiïskaïa Gazeta, accusées d'être des outils de propagande. Des médias inféodés Au total, 17 médias font actuellement l'objet d'interdiction de diffusion dans l'UE. « Ces médias sont sous le contrôle permanent direct ou indirect des autorités de la Fédération de Russie et ont joué un rôle essentiel dans le soutien à la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine et à la déstabilisation des pays voisins », explique-t-on à Bruxelles. Equivalence Avec cette décision, Moscou effectue une équivalence entre des médias indépendants, reconnus po

  « Dans 32% des cas, les principaux chatbots d'IA diffusent des récits de désinformation russe, citant des faux sites d'information locale et des affirmations fabriquées sur YouTube ». Tel est l’un des principaux enseignements tirés d’une étude réalisée par NewsGuard , un service américain qui évalue les sites d'information en fonction de leur fiabilité (qui vient de s'implanter en France).  Ce réseau de désinformation large et sophistiqué s'étendrait à 167 sites internet. Ceux-ci se font passer pour des organes de presse locaux et diffusent régulièrement de faux récits servant les intérêts de Moscou. L’étude a testé près de 600 mots-clés et 19 faux narratifs liés à un réseau de désinformation russe sur ChatGPT-4, Smart Assistant, Grok, Inflection, Mistral, Copilot, Meta AI, Claude, Google Gemini et Perplexity , soit les 10 principaux chatbots IA. Les 19 faux récits ont circulé des sites d'information et des réseaux sociaux jusqu’aux plateformes d'int