Et pendant ce temps-là en Azerbaïdjan (2)



« Finalement, après 60 ans de lutte contre le colonialisme français, les mouvements indépendantistes ont créé le Front international de libération » annonce sur X le Bakou Inititative Group, à l’origine de l’organisation de ce 1er « congrès des colonies françaises ». Objectif de ce Front anti-français « unir les efforts des colonies dans leur processus de décolonisation ». L’agence de presse officielle locale, Azertac précise que le document final « a dénoncé la politique raciste et les répressions du colonialisme français et, à cet égard, a fermement condamné les crimes commis par le gouvernement français en Nouvelle-Calédonie et dans les autres colonies ».
Selon les organisateurs de cette manifestation qui s’est déroulée dans la capitale de L’Azerbaïdjan, celle-ci a réuni des représentants d'une vingtaine de partis et mouvements indépendantistes, venus notamment de Corse, de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française, de Guadeloupe et de Martinique. 
Des représentants venus de la partie néerlandaise de Saint-Martin mais également de l'île de Bonaire, commune néerlandaise à statut particulier, située à une centaine de kilomètres du Vénézuéla, étaient également présents comme « observateurs ».
La présence d'élus calédoniens au congrès de Bakou et d’un ministre du gouvernement territorial (voir post du 18 juillet) a suscité de violentes critiques d'élus non-indépendantistes à Nouméa. Le député Nicolas Metzdorf a ainsi saisi la procureure de la République de Paris, invoquant des faits supposés de "trahison" et " d'intelligence avec des puissances étrangères".

Photo : Azertac

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