Kémi Séba déchu de la nationalité française



Racialiste, suprémaciste noir, antisémite, allié de Moscou et de Wagner qui l’aurait financé à hauteur de 400.00 €, contempteur de la politique de la France en Afrique, Kémi Seba vient d’être déchu de sa nationalité française. Né le 9 décembre 1981 à Strasbourg, Stellio Gilles Robert Capo Chichi dit Kémi Seba, avait fondé en 2004 Tribu Ka, groupe réservé uniquement aux personnes noires et qui prônait la haine raciale. Ce mouvement a été dissous deux ans plus tard.

Wagner compatible

Ses prise de position contre le « néocolonialisme français » lui a ouvert des portes à Moscou, en particulier dans la galaxie Wagner et il n’hésitait à relayer leurs fake news. Ainsi cet activiste franco-béninois avait récemment expliqué « qu'une base française avait été constituée au Bénin et qu'elle utilisait des légionnaires noirs pour passer inaperçus et déstabiliser le Niger ». Toutefois son discours, ses prises de position ne convainquaient pas localement tout le monde. Ainsi, il avait été contraint d'annuler un meeting, fin mai, à Agadez (Niger) sous la pression d’une jeunesse qui ne souhaitait pas le recevoir. Aujourd’hui, il semblerait que les discours populistes, rejetant systématiquement les échecs sur un bouc-émissaire (la France ou « l’Occident »), n’ont plus le même écho auprès de populations, dont la situation s’est gravement dégradée depuis l’arrivée au pouvoir des juntes.
En 2019, M. Séba avait également participé à une opération d'influence de Wagner lors de la présidentielle à Madagascar.

Photo Facebook : Kémi Séba, président de l'ONG Urgences Panafricanistes, reçu en juin dernier à Ouagadougou par le capitaine Traoré, à la tête de la junte.

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