Coût provisoire des dégâts en Nouvelle-Calédonie : 2,2 milliards d’euros
En métropole, l’actualité, autocentrée, laisserait à penser que la Calédonie a retrouvé son calme. Ce qui n’est pas le cas. En effet, la situation n’est toujours pas stabilisée. Dans son point quotidien, le haut-commissariat (préfecture) rappelait hier que « plusieurs dégâts ont été commis sur des infrastructures publiques par les émeutiers, notamment sur des établissements scolaires ». 8 000 élèves n’ont, en effet, pu reprendre le 18 juin le chemin de leur établissement scolaire, après la deuxième période de vacances du 1er au 17 juin. Ce chiffre est contenu dans un document présenté aux élus du congrès du territoire.
Des dégâts gigantesques
Le coût provisoire de la crise y est estimé à 2,2 milliards d’euros. Selon le dernier bilan, 700 entreprises ont été incendiées, dégradées et/ou pillées. 98 % sont situées dans le Grand Nouméa. 21 cabinets médicaux ont été incendiés ou dégradés, ainsi que 6 pharmacies, 4 cabinets dentaires, 2 centres de dialyse. 2 laboratoires de biologie, dont l’un représente 60% de l’activité du territoire ont subi le même sort.
Des chiffres exorbitants
La facture pour les collectivités publiques atteint 293,5 millions d’euros (bâtiments détruits, routes endommagées…). Si l’on ajoute les mesures de chômage partiel et la baisse des recette fiscales, la facture monte à 1 milliard d’euros. Pour le secteur privé, le coût serait de 1,2 milliard d’euros.
Photo et sources : NC la 1ère