Faso, le massacre de Barsalogho et le cynisme de la junte


Si l’agence officielle de presse du Burkina Faso continue de parler de « la violente attaque terroriste qui a coûté la vie à plusieurs citoyens et occasionné de nombreux blessés », il apparaît que le bilan de celle-ci, menée samedi par des djihadistes à Barsalogho (centre-nord du pays, à 140 km de la capitale) se chiffre à plus de 100 morts. Des sources parlent même de 400. 
Le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (JNIM), lié à al-Qaïda, qui a revendiqué cet assaut meurtrier, a diffusé une vidéo dans laquelle apparaissent, au fond de tranchées, des dizaines de corps.
Des habitants, suivant les recommandations du chef de la junte le capitaine Traoré, creusaient une tranchée pour protéger leur village Ils ont alors été attaqués par les djihadistes qui ont commis un massacre. A la télévision nationale, le ministre de la communication s’est contenté d’expliquer que « la plupart des victimes sont des civils innocents, des femmes, des enfants, des hommes, des personnes âgées ».
Depuis son arrivée au pouvoir par un coup d’État, le capitaine Traoré, a fait de la reconquête du territoire national, largement occupé par des djihadistes, son objectif principal. Et opté pour la défense populaire avec les conséquences qui vont avec...

Photo : Giles Clark/United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs 

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