Margot Boulet, du GIGN au Jeux paralympiques



Le 1er septembre, nous saurons si Margot Boulet a atteint, avec ses partenaires, son objectif. Une médaille d’or ou d’argent aux Jeux paralympiques de Paris ? Après une troisième place sur le podium à la précédente olympiade paralympique à Tokyo en 2021. Lieu : le stade nautique de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne). Catégorie : le quatre barré mixte PR3*

Objectif GIGN
Agée de 34 ans, et née à quelques kilomètres du bassin olympique, Margot Boulet se révèle en natation où elle est rapidement médaillée aux championnats de France (chez les valides). Elle a alors 18 ans et suit des études de biologie.
Quatre ans plus tard, elle intègre la gendarmerie et sert au régiment de cavalerie de la garde républicaine. Avec un objectif : intégrer le GIGN. Elle réussit les tests. Seule femme au milieu d’une soixantaine de candidats. Mais le rêve se brise. Lors d’un saut en parachute à Pau, sa voile se ferme avant l’atterrissage, provoquant une chute libre de 10 mètres. Le bilan : une grave blessure à la cheville et la première vertèbre lombaire fracturée (L1). Sept opérations et trois ans de rééducation seront nécessaires. Aujourd’hui, la jeune gendarme porte une prothèse à la cheville gauche. Et son dos n’est pas son meilleur allié.

Heureuse de vivre
Dans quelques jours, cette sportive membre de l’Armée des champions sera en course en quatre barré mixte : deux femmes, deux hommes et un barreur. 2 000 mètres de distance et un effort à l’intensité cardiaque maximale. Elle dit : « Se fixer de nouveaux objectifs, se sentir à nouveau performante, ressentir une saine fatigue malgré la handicap, ça me rend heureuse de vivre »**.

*Cette catégorie regroupe les rameurs handicapés ayant un usage total ou partiel de leurs jambes, du tronc et des bras ou atteints de déficience visuelle. Le bateau n’ayant pas d’adaptations particulières.
**Margot Boulet est également membre de la team Saint-Gobain
Photo : DR

Posts les plus consultés de ce blog

Sordide commentaire

Et Marie- Laure Buisson...

Nickel «  La métallurgie calédonienne est au bord du précipice » estime Alain Jeannin